037 - Du Social Club au PSG - Romain Bourven

 
Photo © Mathieu César

Photo © Mathieu César

 

Cette semaine, mon invité est Romain Bourven, photographe touche à tout connu aujourd’hui pour la photo sport et lifestyle, mais qui a officié pendant des années dans les soirées du Social Club et a vu défiler devant son objectif la fine fleur de la musique électro de l’époque.

Dans cet épisode, nous parlons :

  • de skateboard et des années 90,

  • d’admirer le travail plutôt que les personnes,

  • d’accepter la part de hasard de notre métier,

  • d’appareils argentiques,

  • de rencontres et de savoir saisir les opportunités,

  • du match nul entre le PSG et Guingamp en 2018,

  • d’oublier ses cartes mémoire sur un job,

  • de trouver un équilibre dans ses images,

  • d’être de l’époque où on notait les numéros de téléphone dans un carnet,

  • de la formule secrète pour réussir sa carrière,

  • de petites opportunités qui mènent à de grandes histoires,

  • de savoir dire stop,

  • Mais surtout, pour la première fois de l’histoire de l’humanité, vous entendrez un photographe dire merci à Soonight.

Bienvenue dans l'oeil de Romain Bourven.


A propos de l’invité: Romain Bourven

Site Web : http://ro-photo.fr

Instagram - Facebook

 
 

Legos de l’épisode:

  • “ J’aime pas trop dire que j’ai des spécialités, moi je suis photographe et un photographe doit être capable de photographier n’importe quoi, n’importe quand.”

  • " Je fais les choses de façon passionnée, la photo me permet de laisser une trace.”

  • “ Je suis plutôt quelqu'un qui laisse les choses venir à moi, je ne suis pas dans une démarche réelle de prospection.”

  • " La photo en dit long sur qui on est, c’est une évidence.”

  • " Je n'ai pas une culture photo vaste, je suis plutôt dans l’action. “

  • " Au final, je crois que je cherche à ne pas être influencé, j’ai envie de rester cet ado ingénu qui découvre le monde par lui-même en permanence.”

  • " Je ne veux pas avoir de certitudes, m’enfermer dans un truc… ce qui m’importe, c’est de me connaitre moi, de m’accepter tel que je suis et d’essayer de m’exprimer avec mes photos.”

  • " Tu vas pas appuyer de la même manière si tu shootes une photo de foot ou si tu fais un portrait ou une photo d’archi.”

  • " On est rarement dans les photos de soirée pour l’argent.”

  • " Il y a une part de hasard que tu acceptes” (dans les photos de soirée - NDLR)

  • " Il y a certains accidents photographiques qui sont vraiment intéressants.”

  • " Je suis passionné d’appareils argentiques comme certains sont passionnés de bagnoles vintage.”

  • " Tout est une question de rencontres et de savoir saisir les opportunités quand elles se présentent. On m’a toujours dit la vie ne présente jamais les mêmes plats deux fois.”

  • " (sur shooter le PSG): “j’avais déjà essayé en 2012… j’ai pas continué (à demander - ndlr), j’ai attendu le bon moment pour le faire.”

  • " Il y a aussi une volonté de ma part de donner ce coté un peu cool dès la première image. C’est celle que les gens voient et après, quand ils swipent, ils se font emmener dans l’histoire et là, je peux dérouler mon travail, montrer les produits.”

  • " J’ai la chance d’avoir un pied dans le monde d’avant et dans le monde d’aujourd’hui. J’ai connu le monde où tu notais les numéros de téléphone sur un carnet, il fallait être à l’heure aux rendez-vous, étudier ton itinéraire sur une carte, toutes ces choses là qui donnaient un sens aux choses. Aujourd’hui, tout est dématérialisé, on se repose sur les outils numériques, ça a du bon mais je trouve qu’il y a une forme de copier coller dans la success story.”

  • “ Les gens voient quelqu’un qui réussit, leur première interrogation ça va être comment il a fait, quelle est la technique pour réussir, est-ce que tu peux me donner la formule secrète pour que j’y arrive aussi?”

  • “ Chacun a son mode d’emploi, il faut avant tout être honnête avec soi-même, s’accepter et accepter qu’on peut aussi changer et évoluer. C’est comme ça qu’on arrive à être épanoui et à faire ce qu’on aime.”

  • “ Il faut savoir aussi faire des choses un peu par passion, “gratuitement”, pour soi et pour les gens que tu aimes.”

  • Sur les collaborations: “ Il y a une part de générosité, mais il y a aussi, il ne faut pas se mentir, un intérêt personnel. L’intérêt personnel, c’est déjà de faire quelque chose qu’on aime, et aussi d’avoir de la visibilité. Encore une fois, c’est un équilibre.“

  • “ Des fois, tu saisis une petite opportunité, et tu écris une grande histoire sur le long terme.”

  • “ La sagesse, c’est savoir te rapprocher de ce qui te fait du bien et de ce qui est bon pour toi, et t’éloigner de ce qui n’est pas bon pour toi.”

  • “ Aujourd’hui, il faut admettre que 90% du contenu que tu regardes sur le web, tu le regardes sur ton téléphone.”

  • Sur le jour où il a quitté le Social Club: “ Dire stop, c’est un engagement assez fort parce que tu abandonnes certaine privilèges, tu coupes certaines relations, non pas parce que tu n’aimes pas les gens, mais parce que tu as besoin de te préserver toi.”

  • “ Au final, tu te rends compte qu’avec un peu de confiance et de résilience, tout se passe bien.”


Dans cet épisode, on parle de:

  • Le studio d’enregistrement de The House Of Running, la boutique dédiée aux coureurs en plein coeur de Paris par i-Run, où nous avons enregistré cet épisode

  • Ces photos:


A propos du Podcast:

Hôte: Julien Pasternak - Instagram - LinkedIn

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Générique d'intro: Joakim Karud (https://soundcloud.com/joakimkarud) 

Générique de fin: Dyalla Swain (http://soundcloud.com/dyallas)

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